lundi 2 mai 2011

Le texte explicatif


Le sommeil


Depuis quelques décennies, les gens ont évolué en population consommée entièrement par leurs métiers ou leurs études. Par contre, avec le travail qui préoccupe constamment les gens, ils oublient une priorité cruciale de leur journée : le sommeil. Le sommeil est caractérisé comme étant la cause de fatigue quand le cerveau glisse dans un état de conscience modifié où l’activité corporelle est réduite au repos maximal. Il fait percevoir une absence du monde extérieur et à une fonction réparatrice chez l’individu. De ce fait, le sommeil demeure essentiel au développement, au fonctionnement et au maintien de l’individu. La qualité de sommeil est déterminée par ses phases. Alors, pourquoi le sommeil est-il important? Et quelles sont ses phases qui le rendent si important?




L’importance du sommeil :


Premièrement, le sommeil connait une grande importance chez l’humain. En effet, il occupe presque un tiers de la vie d’un humain. Mais, le sommeil n’est pas seulement volontaire, il y a une cause distinctive qui rend impossible de s’en passer. Il est causé par un double processus qui alterne la veille et le sommeil. Le processus circadien règle l’alternance de jour et nuit tandis que le processus homéostatique agit de chronomètre entre l’éveil et le sommeil. Les deux processus font du corps humain une véritable horloge biologique. Pendant l’avance des cycles, le corps profite du sommeil pour développer neurologiquement et maintenir une bonne santé mentale et corporelle. Si le sommeil n’est pas pris sérieusement, de graves conséquences psychiques et physiques pourraient atteindre l’individu.



Le développement neurologique :


C'est depuis la naissance que le sommeil est essentiel. Il permet au cerveau de bien se développer et maintient l'efficacité des organes. Chez un nouveau-né, le sommeil développe la perception des sens dans le cerveau et installe un bon cycle de sommeil. Si le sommeil du nourrisson est troublé ou insuffisant, le cycle peut dérégler et il connaîtrait de la difficulté à s'en remettre. Plus tard, chez l'adolescent en puberté, le sommeil est aussi important pour la croissance. Pendant le sommeil, le cerveau de l'adolescent se développe et fabrique de nouvelles cellules. Le sommeil permet à la glande hypophyse, dans le cerveau, de sécréter des hormones de croissance chez l'individu. Si le sommeil est inadéquat, l'adolescent peut connaître des délais de croissance rachetable par une bonne quantité et qualité de sommeil. Aussi, plus l'individu âge, moins de temps est requis pour le sommeil puisque la croissance est déjà effectuée. Par contre, le sommeil reste important pour le maintien de l'esprit mental et physique.



La santé mentale et corporelle :


Ensuite, il est constatable que le sommeil aide au fonctionnement quotidien de notre cerveau et protège le corps de la maladie. En effet, durant une nuit de sommeil, le cerveau développe et maintient la mémoire en évaluant continuellement ce qui semble utile et favorise l'apprentissage. Les souvenirs semblants inutiles seront mis de côtés ou oubliés. En triant constamment les mauvais et les bons souvenirs, le cerveau élargit sa banque de mémoire et facilite la rétention de nouveaux souvenirs. Le sommeil permet aussi à l'esprit mental de se régénérer temporairement et crée un effet de relaxation chez l'individu. Alors, une bonne humeur et attitude est rapportée avec une bonne nuit de sommeil. De plus, le sommeil garde l'efficacité du système immunitaire et lui permet de combattre la maladie. C'est-à-dire, pendant le sommeil, les défenses immunitaires agissent en activant les anticorps pour prévenir ou combattre la maladie. Par exemple, lorsque l'individu est atteint d'une grippe, le repos ou le sommeil est toujours imposé par le médecin en but de restaurer les défenses immunitaires faibles. Ainsi, lorsque le système immunitaire est faible, le corps a une tendance de ralentir ses fonctions corporelles et crée un point vulnérable pour la maladie. Donc, le sommeil est autant important pour la santé mentale que corporel et si un manque a lieu, la santé en subirait de graves conséquences.



Les conséquences d’un manque de sommeil :


Puisque le sommeil est très important au fonctionnement du corps, l’individu devrait avoir près de 7 à 8 heures de sommeil par soir. Si la quantité adéquate de sommeil n’est pas atteinte, des conséquences d’un manque de sommeil peuvent apparaître. Sur un plan temporaire, lorsque le sommeil est manqué de temps en temps, les effets de ce manque sont de la fatigue, de la somnolence, de l’irritabilité, des fautes d’inattention, des difficultés de concentration, des réflexes ralentis et un stress alourdi. Ces conséquences ne sont pas si graves et peuvent facilement être guéries en reprenant le sommeil perdu. Par contre, si le manque de sommeil persiste et devient régulier, une privation de sommeil apparaît avec de graves conséquences telles que : l'affaiblissement du système immunitaire, la venue d'un diabète, une dépression, une pression artérielle élevée et même l'obésité. Ces effets sont graves, mais peut aussi être guéri en prenant un montant de temps considérable de repos et de sommeil ou en consultant un médecin si le cas est extrême. Aussi, d’après Santé Chez Nous, une privation de sommeil « influe sur nos relations personnelles, notre succès académique ou professionnel et notre capacité de jouir de la vie. Ils peuvent même augmenter le risque de blessures et d'accidents au travail ou sur la route.» Alors, il est raisonnable d'affirmer que les conséquences d’un manque de sommeil sont graves et font du sommeil une partie essentielle de la journée. Par contre, il faut prendre en considération de la qualité de sommeil de l'individu. Cette qualité est caractérisée par les phases de sommeil.



Les phases du sommeil :


Les phases du sommeil sont la base de toute forme de sommeil. Elles se développent en un cycle continuel et répétitif. Le cycle comprend quatre étapes :


1. La phase d'endormissement : C'est ici que le cerveau va ralentir son activité et entrer dans un état somnolent d'une durée de 5 à 20 minutes.


2. La phase du sommeil léger : Cette phase est la transition entre l'éveil et le sommeil. À ce moment, l'individu est sensible à son environnement extérieur et peut facilement être réveillé. Aussi, la respiration de l'individu ralentira et deviendra plus profonde et détendue. Celle-ci dure environ 20 minutes.


3. La phase du sommeil profond : Durant cette phase, le sommeil est réparateur. Le corps fabrique ses anticorps et signale l'hormone de croissance. Cette phase est la plus longue et la plus importante avec une durée moyenne d'une heure.


4. La phase du sommeil paradoxal : Celle-ci est généralement associée avec le rêve. À ce stade, la conscience du cerveau permet le développement du rêve, elle dure environ 20 minutes.


Chaque étape se fait naturellement et le cycle recommence jusqu'au réveil de l'individu. Un cycle peut durée de 90 minutes à 120 minutes et le cycle peut se refaire environ 4 à 5 fois dans une nuit de sommeil. Alors, il est important d'avoir une bonne qualité de sommeil pour que les phases se déroulent bien et que la phase du sommeil profond ait son effet réparateur sur l'individu.



En bref, le sommeil est important, peu importe l’individu. Il est important grâce à son rôle dans le développement neurologique, dans la progression positive de la santé mentale et corporelle. Sans sommeil, les gens seraient toujours de mauvaise humeur et leurs santés corporelles seraient atroces. Mais, il faut aussi considérer que le sommeil nécessite encore une quantité et qualité suffisante pour remplir sa tâche. La qualité dépend des variations dans phases de sommeil de l’individu et la quantité de sommeil pris la veille. Après tout, nous dormons presque 20 ans dans notre vie.


Bibliographie :


· http://fr.wikipedia.org/wiki/Sommeil


· http://santecheznous.com/channel_health_features_details.asp?health_feature_id=58&article_id=105&channel_id=156&relation_id=39925


· http://www.sommeilsante.asso.fr/faq.php?rubrique=1


· http://www.danger-sante.org/qualite-et-quantite-de-sommeil/


· SAÏAS, Thomas et SHANKLAND, Rebecca. Quand dormir devient un problème, Paris : Éditions de La Martinière, 2006, 110p.