mercredi 13 avril 2011

Discours descriptif d'un thème littéraire

Analyse descriptive du texte « Le horla » par Guy de Maupassant


Le texte « Le horla » de Guy de Maupassant traite du narrateur étant pris dans un monde surnaturel construit par son esprit qui domine sur le monde réel. Le personnage est un homme normal jusqu'à ce que l'ennui provoque sa curiosité sur le mystère de l'invisible. Il sent des forces puissantes qui le trouble, mais ne peut décrire c'est quoi. Quand le caractère n'en peut plus, il conclut que c'est « le horla », un être surnaturel créé totalement par son esprit. Le thème traité est celui du mystère de l’invisible qui établit une nature fatale au destin du narrateur. Le texte est écrit sous forme de journal personnel ayant un style de nouvelle littéraire fantastique. L’auteur fournit une banque de termes descriptifs ayant un sens généralement fixé sur le mystérieux ou l’invisible. Le sens du mot mystère dans ce cas est décrit comme étant ce qui n’est pas connu ou explicable. Chez l’invisible, l’auteur met le sens à ce qui ne peut être visible. Il se sert de ces termes pour décrire comment son esprit surnaturel se manifeste, agit, contrôle et domine. Le personnage, constatant l'auteur, vit aux dépens de son imagination constructive du surnaturel où le dédoublement de sa personnalité est évident.


Le mystère de l’invisible naît dans l’esprit du personnage dès qu’il se sent seul. L’ennui mène à son esprit de concevoir des événements ou personnages irréels, connus sous le surnaturel. Par contre, le personnage n’a aucune connaissance de ce qui se manifeste en lui, il le voit plus comme étant des « influences mystérieuses » qui lui font agir ainsi. L’auteur met beaucoup d’emphase sur les sentiments troublés du personnage en utilisant des répétitions expressives et des rythmes ternaires. Par exemple, le personnage écrit « J’ai la fièvre, une fièvre atroce, ou plutôt un énervement fiévreux, qui rend mon âme aussi souffrante que mon corps. » Il fait cela pour indiquer ce qu’il ressent envers sa situation et la rendre plus réelle.


L’effet de ce que le personnage s’imagine l’entraîne d’agir tel un automate. Il se sent suffoquer par la pression de ce qu’emporte son esprit, le mystère de l’invisible. Par conséquent, il est témoin d’une expérience sur l’hypnotisme et la suggestion d’où il présume que l’humain est facilement manipulable sous l’essence de son esprit. Sa pensée mène aussi à la conclusion que « [les dirigeants] obéissent à des principes, lesquels ne peuvent être niais, stériles et faux… » où « le peuple est un troupeau imbécile, tantôt stupidement patient et tantôt férocement révolté. ». L’auteur met au point que le personnage subit des séquences d’agir d’automate à certaines reprises, et le rend plus redoutable de son malaise. De plus, le personnage consulte un médecin où les symptômes de son malaise sont évidents, mais le malaise demeure inconnu. Le personnage repart sans traitement et sans aide qui amplifie la gravité de son malaise et sa soif de connaître ce qui lui arrive. Au cours du texte, le personnage sent que le malaise inexplicable prend plus de place dans sa vie d’où il devient plus perplexe et paranoïaque.


Par conséquent, l'intrigue de son malaise rend sa perception subjective, ainsi absente de toute réalité. Il veut absolument savoir se qui mijote à l'intérieur et se qui « possède [son] âme et la gouverne ». En fuite de réalité, le personnage a un semblant d'épiphanie et conclu que c'est « le horla ». Ce dernier est un être surnaturel plus puissant que l'humain et conçu complètement par l'esprit du personnage. Par contre, cet être puissant coupe l'indépendance et la volonté du caractère. Le personnage ne peut plus vivre avec l'angoisse que fait subir son « plus fort » et pense impulsivement qu'en enflammant sa demeure, « le nouveau maître » disparaîtra. Ce n'est aucunement le cas. Le personnage vit un suspense incroyable en pensant que puisque l'être imaginaire n'est pas disparu, le règne de l'homme est fini. C'est à ce point distinctif que la santé mentale du personnage dépend totalement de son imagination irréelle et est maintenant irréversible.


En bref, l'auteur décrit indirectement une maladie de double personnalité qui est évidente vers la fin du texte. Il est à établir que cette maladie peut être semée avec la solitude absolue de l'esprit et y fait croire des choses complètement irréelles. Aussi, que l'existence ne dépend pas sur la vision de l'humain, mais la curiosité de l'humain sur le mystère de l'invisible dépend sur l'existence du surnaturel.



Francesca Salvador

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